Installée sur un site Natura 2000 entre l’archipel des Glénan et le Finistère Sud, Algolesko cultive deux algues marines en pleine mer : le Wakamé et le Kombu Royal. Préparées à la méthode japonaise, leurs algues sont fines, croquantes et délicatement iodées.
Créée en 2013, Algolesko est une petite entreprise qui cultive des algues marines en pleine mer. Installés entre l’archipel des Glénan et le Finistère Sud, les fondateurs ont été séduits par la pureté de l’eau. Chaque année, ils implantent dans leurs champs en pleine mer les semences (issues du milieu naturel) prélevées dans leur écloserie. Les algues poussent ainsi entre septembre et février/mars en suivant le cycle naturel des algues sauvages.
Récoltées au stade juvénile, elles sont préservées à la méthode japonaise : blanchies puis salées permettant une conservation longue. “Au Japon c’est inimaginable de manger une algue brute qui n’aurait pas été blanchie. On trouve que le produit est beaucoup plus sympa comme ça, au niveau de la couleur mais aussi de la texture et du goût en bouche” raconte Emilie, responsable commerciale chez Algolesko. Les algues sont plus douces, leur goût est moins iodé et leur texture est plus croquante.
Pour compléter leur gamme, Algolesko propose également de la dulse et du haricot de mer, toutes deux issues d’une cueillette sauvage, stabilisées, elles aussi, selon la méthode japonaise.
Soucieux de préserver les ressources naturelles, Algolesko a fait le choix de ne pas ou peu toucher au milieu naturel et aux ressources (d’algues) présentes sur les côtes. Leur installation minimaliste permet aux fonds marins de se régénérer en attirant tout un tas de crustacés, de coquillages et de poissons.
Ce qu’il faut retenir
#1 Une méthode de conservation inspirée de la technique japonaise.
“Les japonais consomment des algues depuis longtemps, pour eux, il est inconcevable de manger des algues brutes” raconte Emilie. Inspirés par leur savoir-faire, les algues sont préservées à la méthode japonaise : blanchies puis salées. Ainsi elles se préservent bien plus longtemps et ont un goût bien plus subtil.
Pour réhydrater vos algues il vous suffira de les plonger dans de l’eau douce, comme vous le feriez pour laver votre salade. Ainsi vous pouvez décider de l’intensité de leur saveur iodée : plus les algues seront plongées longtemps moins leur goût sera iodé et salé.
#2 Une production durable
Algolesko cultive deux algues en pleine mer : le Kombu Royal et le Wakamé. Leur production est sans intrant chimique et sans eau douce, leur intervention sur le milieu est minime grâce à leur structure maritime minimale. Disposées sur des cordes tendues à l’horizontal en pleine mer dès le mois de septembre, elles grandissent jusqu’au printemps brassées par les tempêtes hivernales et réchauffées par le soleil, en suivant le cycle naturel des algues sauvages. Dans les fonds marins c’est un véritable écosystème qui s’est mis en place. On y retrouve, entre autres, des homards, des moules et divers poissons.
Leurs semences sont issues du milieu naturel, la reproduction a lieu en écloserie. Ainsi ils ont fait le choix de ne pas toucher aux ressources naturelles et contribuent à préserver les ressources présentes sur les côtes sauvages.
#3 Des algues finement iodées, tendres et croquantes.
Récoltées au stade juvénile (après une année de croissance seulement), les algues Kombu Royal et Wakame sont plus fines et plus tendres qu’à l’état sauvage.
Et si les algues étaient l’aliment de demain ? La consommation d’algues peut faire peur, pourtant leur utilisation est aussi simple que celle d’une salade verte et leurs bienfaits ne sont plus à prouver (source d’antioxydants, riche en vitamine B12 et en iode, bonne teneur en fibres alimentaires, excellent pour la santé cardiovasculaire). Tester c’est adopter ! Partagez avec nous vos dégustations !
13 juillet 2022 / Florence Dupin